Selon sa famille, l’adjudant Djawé Fare aurait disparu. Mais pour la gendarmerie nationale togolaise, il sera préférable de parler de désertion car le gendarme aurait abandonné sa tenue de travail. Et pour cela, il risque gros.
Selon le site d’information Togo Breaking News,”l’agent s’était couché dans son salon dans la nuit du 11 au 12 août. Au réveil, sa femme ne l’a pas revu et croyait qu’il s’est rendu dans son bureau.”
L’adjudant est donc introuvable et sa famille qui s’est rendue compte qu’il ne s’était pas rendu à son travail signale une disparition.
Mais la gendarmerie Nationale togolaise, par un tweet, apporte un démenti formel à cette hypothèse de disparition car l’Adjudant FARE Djawé de la Brigade des recherches de gendarmerie “a abandonné sa tenue”.
Flash Gendarmerie : Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, l'Adjudant FARE Djawé de la Brigade des recherches de gendarmerie à Kara n'est pas porté disparu. Il s'agit d'1e désertion des rangs après avoir abandonné sa tenue de travail. #GendarmerieTg pic.twitter.com/g5wkcdaI4E
— Gendarmerie Nationale Togo (@Gendarmerie_Tg) August 17, 2020
Selon le nouveau code militaire au Togo, tout militaire ou assimilé coupable de désertion à l’intérieur, en temps de paix, est puni de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement. Plusieurs cas se distinguent : la peine ne peut être inférieure à 1 an d’emprisonnement si le coupable a emporté des munitions, des objets d’équipement ou d’habillement, un véhicule. Elle va de 3 ans à 5 ans si le coupable emporte une arme de guerre puis de 5 ans à 10 ans de réclusion si le coupable a emporté une arme de guerre et ses munitions, des équipements de transmission ou des programmes informatiques spécifiques appartenant aux forces armées ou aux institutions assimilées.
En cas de désertion l’adjudant risque donc gros