Au Togo, l’honorable député Gerry Taama du parti du Nouvel Engagement Togolais (NET) a affirmé que depuis quatre ans, il milite pour une revalorisation du SMIG à 60.000 sans succès.

À Lomé, le débat sur la revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) refait surface.

À travers une publication sur sa page Facebook, l’honorable Gerry Taama a affirmé : « Depuis 4 ans, nous plaidons pour un smig valorisé à 60 000 f, sans succès. »

Selon lui, le secteur privé est prêt. « La Covid a montré qu’on est plus résilient que ça. Malgré toutes les conséquences désastreuses de cette pandémie, nous ne sommes pas entrés en récession. Si on a survécu à la Covid, on peut résister à une augmentation du SMIG. »

Aussi, pour lui, « nous devons cesser de vouloir en permanence être les meilleurs élèves de la classe. Les critères de convergence de L’UEMOA imposent que la masse salariale ne dépasse pas 35 % des recettes fiscales, et nous sommes l’un des rares pays à le respecter. Mais tant que nous aurons une balance commerciale déficitaire comme c’est le cas aujourd’hui, dépendant de l’extérieur pour presque tous les produits transformés, maintenir les salaires bas est un acte d’appauvrissement. »

Pour rappel, le SMIG est scotché à 35.000 FCFA depuis 2012. Sa revalorisation fait partie des solutions trouvées par plusieurs chefs d’Etat africains pour atténuer les effets du phénomène de la vie chère sur la population. 

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