La classe politique togolaise appelle à une véritable collaboration des États voisins pour lutter contre le terrorisme, suite à l’attaque du poste de sécurité de Kpinkankandi, qui a fait au moins huit morts et plusieurs blessés dans le rang les soldats.
Après l’attaque meurtrière de Kpinkankandi, leader des forces démocratiques pour la République, Paul Dodji Apévon, estime que la collaboration en matière de renseignement entre les pays de la région doit être plus forte : « Je sais qu’ils se concertent, mais je crois qu’ils doivent faire encore plus pour qu’il y ait réellement une vraie solidarité. Il faut un engagement réel des gouverneurs pour aller justement vers ce qu’on peut appeler une solidarité régionale et contre le phénomène. »
Cadre du parti présidentiel l’Union pour la République, Atcholi Aklesso, a également appelé à l’union nationale : « le mal qui est là et qui touche tous nos pays, je crois que c’est lui le sujet. Nos États devraient, et ils le font déjà, s’organiser pour le combat. »
Ces interventions sont en parfaite concordance avec les propos du président Faure Gnassingbé qui, le 16 avril 2022, avait déclaré : « Le terrorisme ne peut plus être vu comme un problème du Mali, du Niger ou du Burkina Faso. Cela devient un problème de la Cédéao. »
Ainsi, face à cet ennemi commun, la classe politique togolaise se montre solidaire et unie.