Alors que l’actualité politique togolaise de ce début de mars tourne autour des échéances régionales, il semble qu’au niveau de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), on ne voit toujours pas l’intérêt de ces élections.
Le parti de l’opposition a affirmé, lors d’une conférence de presse, à Lomé le 04 mars 2022, que « l’opportunité de la mise en place des conseils régionaux reste à justifier » et que le scrutin « compromettrait encore l’avenir de notre pays ».
Pour l’ensemble des partis membres de la DMK, « au-delà des impératifs de développement qui sous-tendent ces pouvoirs décentralisés, la réalité du terrain n’indique guère la nécessité, ni l’urgence qui peuvent guider l’organisation précipitée » du scrutin.
Selon certains médias, le regroupement des parties de l’opposition a évoqué également, lors de cette conférence de presse, les insuffisances de la décentralisation au niveau des communes, le manque de moyens donnés aux conseils municipaux et les dépenses dues à la fréquence des élections depuis 2018.
Pour finir, la DMK n’a pas donné de suite favorable à l’invitation du ministre de l’administration territoriale à participer à la deuxième réunion du Cadre Permanent de Concertation (CPC) qui s’est tenu ce 15 mars 2022. Le mouvement demanderait l’inscription prioritaire à l’ordre du jour des discussions, le contentieux électoral né de la présidentielle du 22 février 2020 et le retour effectif et sécurisé des exilés politiques.