Malgré les “invectives” et les “menaces”, le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) ouvre un second round de grève annoncé pour durer trois jours. Le secteur éducatif togolais va mal au Togo.
Le Syndicat des Enseignants du Togo (SET) entre de nouveau en grève et ceci pour trois jour, à compter de ce mardi 29 jusqu’au 31 mars prochain.
Après le “succès” de la première phase du mouvement de grève tenue le 24 et 25 mars, les enseignants togolais défient ouvertement le ministre Kokoroko de l’éducation et Gilbert Bawara de la fonction publique qui avaient pourtant interdit ce mouvement d’humeur
Les deux camps s’affrontement ouvertement sur les médias, telle une dispute de la basse cours loin de toute réflexion intellectuelle digne de leur rang.
Le ministre Dodji Kokoroko pose le débat par terre en usant de mots peu orthodoxes teintés d’insultes. De leur côtés, les enseignants ne font pas économie d’exagérations de mots dans leurs sorties. On assiste à des déclarations va-t-en-guerre des deux côtés, chacun campant sur sa position.
Il est donc clair que les deux ministres du gouvernement Dogbe, à part la menace de sanctions brandie contre les enseignants, ne disposent d’aucune force diplomatique pour créer le dialogue dans ce secteur qui n’a jamais cessé de vivre des remous depuis plusieurs années.
Le Premier Ministre Victoire Dogbe a t-elle laissé le sensible ministère de l’éducation dans les mains de gens qui n’ont aucune notion de la gestion des ressources humaines?
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