Hier, l’opinion publique a découvert à l’Assemblée nationale que, suite au vote sur l’adoption de la nouvelle constitution, tous les députés du parti politique Le NET n’ont pas voté contre le projet de loi, contrairement à ce qui avait été affirmé par Gerry Taama, président du parti

 

“Le vote était au bulletin secret et chacun a voté selon sa conscience. Il faut donc accepter que 89 députés sont favorables à cette nouvelle constitution et désormais, elle devient la nôtre à nous tous”. Voici en express, le premier commentaire du député Gerry Taama sur le vote qui a eu lieu hier à l’Assemblée Nationale du Togo.

Gerry Taama, président du Nouvel Engagement Togolais (Le NET), avait exprimé initialement son opposition à toute révision constitutionnelle et annoncé que son parti voterait contre ce projet de loi.

“À l’unanimité des membres présents, il a été décidé que les députés du parti ne voteront pas en faveur de la nouvelle constitution proposée par un groupe de députés à l’assemblée nationale”, écrivait il sur sa page la veille du scrutin.

Cependant, malgré ces déclarations préalables, lors du vote, il semble qu’un seul des trois députés de Le NET au parlement ait voté contre le projet. Sur les 89 députés ayant voté pour le projet de loi, un seul a émis un vote contraire. Le scrutin secret ne permettant pas d’identifier clairement le député dissident provenant éventuellement du parti Le NET.

Il est donc clair que les députés du NET n’ont pas suivi la consigne de leur président. Sur les réseaux sociaux, les réactions se sont multipliées remettant en question la crédibilité de la parole donnée par ce parti qui prétend pourtant vouloir faire la politique autrement.

Gerry Taama reconnait la bourde : “Si des choses ont été mal faites, c’est ma faute et j’en assume la pleine responsabilité” a t-il écrit sur page Facebook ce matin.

Pour rappel, les députés togolais ont voté hier dans une grande majorité, l’adoption d’une nouvelle constitution qui fait entrer le pays dans une V république sous un régime parlementaire.

Les regards sont désormais tournés vers le Président de la république Faure Gnassingbé qui détient le pouvoir de promulguer ou de rejeter la loi.

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