La situation est confuse au Mali. Des coups de feu ont retenti ce mardi 18 août 2020 à Kati, une ville située à quelques kilomètres de la capitale et très proche du palais présidentiel. Pour l’heure difficile parler d’une tentative de coup d’Etat ou de mutinerie. Les autorités militaires restent prudentes.  « Nous suivons attentivement la situation. La hiérarchie militaire est entrée en contact avec les troupes, on fera une déclaration officielle dans la journée », a confié une source militaire.

Pourtant selon le média locale info221.com, « des hommes armés sont entrés dans le camp et ont échangé des tirs avec les militaires qui était présent sur le site. Les marchés de Kati sont désormais fermés, les ambassades ont émis des messages d’alertes à leurs ressortissants. L’ambassade de France recommande à ses ressortissants de rester chez eux, celui de Norvège demande aux siens de faire preuve de prudence ».

Des soldats maliens ont tiré des coups de feu en l’air pour une raison inconnue ce matin dans le grand camp militaire de Kati, dans la proche banlieue de Bamako, a-t-on appris auprès de témoins, alors que le Mali est confronté depuis deux mois à une profonde crise politique

La même source indique que les opérations seraient dirigées par le colonel Diaw, le Général Cheick Fanta Mady Dembélé, et le Colonel Mama Sekou Lelenta qui exigent la démission du Président IBK.

La télévision nationale (ORTM) continue son programme ordinaire mais la sécurité de l’immeuble a été renforcée. Les populations maliennes victimes des attaques terroristes depuis 2012 se sentent abandonnés par le président Ibrahim Boubacar Keita. De géantes manifestations sont organisées depuis quelques semaines pour exiger le départ de ce dernier

 

 

 

 

 

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