Au Tchad, le troisième report du dialogue national qui devrait s’ouvrir la semaine prochaine augmente l’incertitude autour de la durée de la transition de Mahamat Idriss Déby.
Le troisième report acte un peu plus l’impossibilité de conclure la transition dirigée par Mahamat Idriss Déby, dans le délai de 18 mois, qui avait fait l’objet d’un accord avec l’Union africaine et les partenaires du pays, d’après plusieurs analystes.
Aussi alors que du côté du Mouvement patriotique du salut (MPS), on évoque une possibilité d’organiser le dialogue en juin-juillet ; avec l’approche de la saison des pluies, d’autres acteurs estiment que rien n’est possible avant octobre.
À cet effet, Théophile Bongoro, opposant modéré et membre du Conseil national de transition, imagine déjà que la période de 18 mois sera renouvelée par les autorités.
Pour finir, si l’annonce du report a été unanimement saluée comme la seule solution possible, la suite du processus est donc incertaine et très floue. Le porte-parole du gouvernement tchadien, Abderaman Koulamallah, a prévenu, « on ne doit pas être obnubilés par le calendrier, la première des promesses, c’est de bien faire les choses en étant vraiment inclusifs ».
