Le président de la transition du Mali Assimi Goïta doit-il répondre à l’invitation des Chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à participer au sommet extraordinaire sur la Mali prévu pour ce vendredi 25 mars 2022 ?

 

Exclu des institutions politiques et juridiques de la CEDEAO depuis le 30 mai 2021, Assimi Goïta et le Mali ont été invités au sommet « consacré à l’examen de l’évolution de la situation politique en République du Mali », à travers une lettre adressé au ministère des affaires étrangères le mardi 22 mars 2022.

Cette invitation intervient quelques jours après l’échéance des consultations, tenues les 18 et 19 mars 2022 entre le médiateur de l’institution ouest africaine et les autorités maliennes, aux termes desquelles aucun accord n’a été trouvé sur la durée de la transition.

Pour donner sens à cette invitation inattendue, plusieurs analystes pensent que la CEDEAO est prête à revoir sa position vis-à-vis de la proposition précédemment rejetée d’une transition de 24 mois par les autorités du Mali.

Répondre à l’invitation de l’institution sous-régionale devrait ainsi permettre à Assimi Goïta de rétablir progressivement la communication et des relations avec ses voisins desquels il s’était tenu à l’écart depuis l’adoption de sanctions économiques contre son pays, le 9 janvier 2022.

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