Quatre mois après les sanctions financières imposées à Bamako, les Chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) vont se réunir pour tenter de s’entendre, entre opposants et partisans des sanctions infligées à l’égard du pouvoir de Bamako.

Les chefs d’État de l’organisation ouest-africaine devraient, selon nos informations, se réunir le 9 mai à Abidjan, en marge de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15).

Au cours de cette rencontre, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’institution devrait se concerter pour taire leurs divergences à propos des mesures de rétorsion économiques à l’encontre du Mali. En effet, certains ont critiqué un deux poids deux mesures, et même un acharnement vis-à-vis du Mali, la Guinée étant moins inquiétée et le Burkina-Faso simplement suspendu du groupement ouest-africain.

Cette rencontre interviendra également plus d’un mois après que la cour de justice de l’UEMOA ait annoncé la suspension des sanctions économiques et financières imposées au Mali depuis le 9 janvier dernier, en attendant de se prononcer sur le fond.

Selon plusieurs spécialistes, s’il est difficile de prédire une suspension définitive des sanctions lors du prochain sommet, les chefs de l’Etat ne devrait tout de même pas accroître lesdites sanctions.

Les Chefs d’Etat devraient également nommer le président béninois Patrice Talon à la tête de l’institution.

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