Birame Souleye Diop, numéro 2 du Pastef d’Ousmane Sonko et président du groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi est en garde à vue pour avoir tenu des propos diffamatoires contre le président ivoirien, Alassane Ouattara.
Birame Souleye Diop s’est un peu laissé aller lors de sa conférence de presse du mardi dernier, juste après l’annonce de Macky Sall ne plus pas briguer un second mandat.
Birame Souleye Diop, député du parti Pastef d’Ousmane Sonko et président du groupe parlementaire de la coalition Yewwi Askan Wi n’a pas manqué d’appeler les cadres du parti présidentiel à une grande prudence, suggérant que tout comme Alassane Ouattara, Macky Sall pourrait bien aussi changer d’avis. Sauf que les mots étaient assez forts
« J’avertis les prochains candidats de l’APR : évitez de manger chez lui, évitez de boire son eau, il est capable de vous empoisonner et de dire : comme nous n’avons plus de candidat, je reviens. Et de le faire à la Ouattara. Prenez garde ! »
Des propos qui ont crée la polémique, ce qui va obliger l’opposant à présenter ses excuses dans une vidéo publiée en ligne
« Nous avons eu des propos, à l’endroit de Macky Sall, qui ont dépassé nos intentions. Voilà pourquoi je déclare humblement mes excuses. Aussi voudrais-je présenter mes sincères excuses au Président de l’APR Macky SALL et a toutes les personnes qui ont été offusquées par mes paroles relativement a l’empoisonnement.» a t-il écrit sur sa page Facebook
Sauf que la justice sénégalaise n’entend pas s’en tenir aux excuses. trois chef d’accusation sont retenus contre lui.
D’abord « diffamation commise par un membre de l’Assemblée contre un chef d’État étranger de nature à saper les relations diplomatiques de l’État », ensuite « discrédit sur une institution de la République » et enfin «actes et manœuvres de nature à discréditer les institutions de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois». affirme son avocat Me Moussa Sarr.
Pour l’heure, Ousmane Sonko ne s’est pas encore prononcé sur le sujet