La dernière sortie du groupe mythique gospel togolais, Salut et Joie, a été un flop. Une vidéo réalisée avec un amateurisme criard qui n’a laissé personne indifférent dans le monde du gospel togolais. La faute à l’obsession du manager de Salut Et Joie, Stéphane Temedekou, qui n’aurait pas voulu se séparer des services de leur réalisateur de toujours, Daniel Ça Brille. Mais la nouvelle vidéo du groupe sortie aujourd’hui change la donne. Le clip est signé par un autre réalisateur, Emilex. Les critiques ont-elles pu ouvrir les yeux à l’emblématique manager ?
Pour une fois, et l’une des rares fois, Salut Et Joie a annoncé la venue de leur nouveau bébé. A presque une semaine du lancement du clip, la page Facebook de Salut Et Joie vibrait aux couleurs de “Egno nami”, la nouvelle vidéo.
Notons que faire une bande annonce d’un nouveau morceau n’est pas dans les habitudes du groupe qui fête pourtant ses 18 ans d’existence. Jugé très conservateur par la jeune génération, Salut Et Joie brille par un manque de communication digitale autour de ses œuvres. seulement 5900 abonnés sur Facebook et 1400 sur YouTube, des chiffres qui reflètent l’insouciance du groupe quant à la professionnalisation de sa musique. les plus anciennes vidéos du groupe se retrouvent sur des chaînes YouTub privées. Aucune stratégie de communication et aucune volonté d’innovation.
Et pourtant, Salut Et Joie c’est 5 albums, l’organisation depuis des années de la Journée Nationale de Reconnaissance à Dieu (JNRD), l’organisation de l’événement Africa Praise au stade de Kegue, deux concerts à la fête des tabernacles en Israël. Salut et Joie, c’est toute une logistique et un moyen financier considérable déboursé par le promoteur. Salut Et Joie, c’est une référence du gospel au Togo, le seul groupe musical ayant encore résisté au temps et aux générations.
Des vidéos toujours en deçà de la qualité.
Salut Et Joie, c’est la promotion de l’amateurisme. Le 22 septembre 2020, le groupe sortait “woé dzéna bubu”. Une vidéo qui a apparu comme venant de nulle part. Très vite, Les plateformes gospel au Togo s’enflamment. Chacun y était allé sans ménage pour critiquer une production qui ne reflète pas l’image célébrissime du groupe. Un an plus tard, “woé dzéna bubu” ne totalise que 2900 vues sur YouTube et le morceau est passé inaperçu. La raison de ce score minable est toute simple. Le manager du groupe, Stéphane Temedekou, homme de main du ministre Adedze Kodjo, n’aimerait pas se séparer de ses amis d’hier, même si le résultat n’est pas au rendez-vous.
De Tavio et Daniel Ça Brille a Emilex, une page se tourne.
Tavio et Daniel ça Brille ont été les premiers à signer les vidéos du groupe salut et joie. Mais ces dernières années, la responsabilité incombe à Daniel de réaliser les vidéos du groupe. Même si le résultat n’a jamais été au rendez-vous, Stéphane Temedekou n’a pas souhaité se séparer de lui. L’homme est connu pour sa loyauté fort prononcée vis à vis de ses amis d’hier. Mais en laissant un autre réalisateur signer cette nouvelle vidéo, il est clair que Stéphane Temedekou a fini par céder face aux critiques de plus en plus acerbes souvent venant même de son groupe.
“Enyo Nami”
La nouvelle vidéo fait 3min 51 et elle est signée par le réalisateur Emilex. Le jeune vidéaste se démarque depuis quelques mois par ses réalisations aux touches particulières. Le clip est tourné sur un décor unique. Les costumes riment parfaitement avec le décor ce qui donne cet éclat au clip. Comme toujours, le groupe s’est montré très naturel dans la vidéo. une musique aux allures Zulu portée par la voix angélique du groupe, Rébecca .Mais en termes de créativité le réalisateur n’a pas fait fort. Le clip ressemble trait pour trait à la vidéo “mivado yehowah gbo”.
Mais au delà de tout, le morceau morceau mixé dans les studios du groupe par Edem Solo, fait l’unanimité au sein du monde gospel togolais, quant à sa qualité
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