Investi le 19 septembre dernier par ses partisans pour les élections du 27 décembre prochain, l’opposant Hama Amadou du Niger brandit la menace d’une scène à la malienne si sa candidature n’est pas retenue. Cette menace fait suite, à la barrière que représente le code électoral qui pourrait rejeter sa candidature à la présidentielle.
L’opposant nigérien Hama Amadou a été investi le 19 septembre seulement par une partie de sa famille politique, le Mouvement démocratique nigérien pour une fédération africaine (Moden-Fa Lumana Africa), pour les élections présidentielles du 27 décembre prochain. Mais sa candidature pourrait faire objet d’un rejet selon le code électoral du Niger qui interdit à toute personne condamnée à une peine d’un an de prison ferme de participer à une élection et de diriger un parti politique.
Mais l’ancien président de l’assemblée nationale du Niger, Hama Amadou, qui a déjà connu la Prison pour avoir été trempé dans une affaire de trafic de bébé, ne compte pas respecter cette loi du code électoral. Il menace.
« Si ma candidature n’est pas retenue par la Cour constitutionnelle, ce qui est arrivé au Mali va se passer au Niger », a t-il déclaré à son investiture ce 19 septembre selon l’agence écofin qui rapporte les faits.
L’opposant compte sur un soulèvement populaire à la malienne pour être retenu à cette élection du 27 décembre prochain.
La réaction de la cour constitutionnelle est très attendue.