Le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan a quitté la capitale malienne sans obtenir d’accord avec le pouvoir en place, ce dimanche 20 mars 2022.
La CEDEAO et le comité local de suivi de la transition malienne ne sont toujours pas parvenus à s’entendre sur la durée de la transition.
Dans un communiqué publié sur la page Twitter du ministère malien des affaires étrangères, Bamako a martelé que durant ces deux jours de discussions, elle avait cependant fait de nombreuses concessions.
Communiqué #024 du Govt du Mali faisant part de l’état d’avancement des négociations avec la CEDEAO & le Comité Local de Suivi de la Transition (UA, NU) en vue de parvenir à 1 chronogramme consensuel pour un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai réaliste & raisonnable. pic.twitter.com/WlIgBR0VLA
— Ministère des Affaires étrangères du Mali (@MaliMaeci) March 20, 2022
« Le gouvernement a proposé un nouveau délai vingt-neuf (29) mois que SE le Colonel Assimi Goita a, par la suite, dans un effort ultime visant à parvenir à un compromis réaliste et salutaire pour le Mali et la CEDEAO, ramené à 24 mois » a indiqué le communiqué.
Avant de déplorer que les efforts du gouvernement à parvenir à un compromis, ne soient pas considérés par l’organisation ouest-africaine.
La CEDEAO a fait une proposition de chronogramme de 12 à 16 mois, une proposition jugée « essentiellement électoraliste » par Bamako et ne tenant pas « compte les aspirations légitimes de réformes politiques et institutionnelles exprimées par le peuple malien ».
Ce nouvel échec des négociations éloigne sans doute la perspective d’une levée des sanctions de la Cedeao sur le Mali.