Les autorités ivoiriennes seraient prêtes à consolider les relations avec le gouvernement malien pour une rapide libération des 46 militaires restants.
Face à la presse samedi le samedi 3 septembre 2022, Fidel Sarassoro, le directeur de cabinet du président ivoirien, a assuré que la Côte d’Ivoire s’engageait « à respecter les procédures des Nations unies et les nouvelles règles et dispositions maliennes relatives au déploiement des forces militaires au Mali ».
Abidjan, dit-on à Lomé, a fait un grand pas en reconnaissant des dysfonctionnements, notamment dans le dispositif onusien, lors de l’arrivée des militaires ivoiriens sur le territoire malien, le 10 juillet. Abidjan, poursuit la même source togolaise, est allé plus loin en affirmant officiellement sa volonté de consolider les relations avec Bamako.
C’était l’un des souhaits de la partie malienne. « Nous reconnaissons là qu’un verrou a sauté et que nos frères ivoiriens ont prononcé des paroles très apaisantes », commente un officiel malien. Du côté de la justice malienne, on affirme continuer l’étude du dossier en observant les tractations en cours.
Mardi se tient à Lomé la troisième réunion du groupe de soutien à la transition malienne. Les autorités veulent encourager plusieurs pays présents à soutenir la junte malienne pour la suite de la transition. Une posture du Togo qui pourrait notamment faire avancer le dossier des 46 militaires ivoiriens encore en détention.