En Libye, malgré les pressions américaines, la production pétrolière est bloquée depuis plus de trois semaines et sa reprise ne semble pas à l’ordre du jour.

 

Depuis le 17 avril 2022, des tribus libyennes fidèles au gouvernement de Fathi Bachagha bloquent la production pétrolière. Raison déclarée : protester contre leurs salaires impayés.

En effet, le gouvernement dit d’union nationale a suspendu depuis plusieurs mois les salaires des employés du secteur public au Sud et à l’Est comme ceux de l’armée nationale dirigée par Khalifa Haftar, en contradiction avec l’accord de Genève.

Dans les faits, le camp de l’ouest libyen s’oppose à la distribution de la fortune générée par le pétrole. Quant à l’Est, il utilise, comme d’habitude, ce nerf de la guerre pour exercer des pressions et obtenir gain de cause.

Le président de la Chambre des représentants en Libye, Aguila Saleh, a cependant assuré à Richard Norland, l’ambassadeur et envoyé spécial américain en Libye, lors d’une rencontre ce dimanche 8 mai au Caire, que les champs et les terminaux pétroliers seront réouverts une fois qu’un mécanisme de répartition équitable des revenus pétroliers sur toutes les régions du pays sera installé

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