En Guinée, les grandes Assises nationales annoncées lors de la Saint Sylvestre par Mamadi Doumbouya, ont démarré ce mardi 22 mars 2022 sous les critiques d’une partie de la société civile.
Les finalités et le bien fondé des journées « du pardon et de la vérité » et de la « réconciliation » entamées ce mardi 22 mars 2022, sont remis en cause par une partie de la société civile et de la classe politique guinéenne.
Les acteurs politiques et partenaires techniques de la société civile y voient, en l’absence d’un chronogramme sur la transition, une diversion du président ou une manière de prolonger inutilement la transition.
Les membres de la société civile et des parties de l’opposition se sont également plaints du « manque de clarté du concept des Assises nationales » et de « l’imprécision de ses termes de référence ». En effet, selon des sources locales, aucune information n’a été donnée sur la manière dont les volets seront abordés de manière concrète.
Pour rappel, dans une déclaration publiée le 18 mars 2022, une douzaine d’ONG et de personnalités de la société civile guinéenne avaient déjà exprimé leurs « craintes légitimes quant à la réussite d’une réconciliation vraie et sincère à travers les Assises Nationales telle que recommandée par ses initiateurs ».