En Ethiopie, les autorités tigréennes proposent les termes d’un cessez-le-feu et se disent ouvertes à une reprise des négociations de paix avec le gouvernement fédéral sous les auspices de l’Union africaine.
« À l’occasion de la nouvelle année du calendrier éthiopien, dimanche 11 septembre, le gouvernement régional du Tigré a fait un geste politique fort. » , rapporte RFI.
En effet, le gouvernement a proposé l’ouverture d’un processus de paix « robuste » sous les auspices de l’Union africaine, ce qu’il refusait jusque-là, jugeant que l’UA et son médiateur le Nigérian Olusegun Obasanjo, étaient trop proches d’Addis-Abeba.
Le Tigré a même, selon nos sources, nommé ses deux négociateurs : Getachew Reda, proche conseiller du président du gouvernement régional, et le général Tsadekan Gebretinsae, son stratège militaire. Il a évoqué d’abord l’idée d’une trêve, puis « la finalisation d’un cessez-le-feu global négocié », et enfin « un dialogue politique inclusif pour résoudre les problèmes qui sous-tendent le conflit actuel ».
Cette annonce survient alors que des contacts discrets ont eu lieu ces derniers jours entre les belligérants, à Djibouti, à l’initiative du diplomate américain Mike Hammer. Pour l’heure, aucune réaction n’a été faite de la part d’Addis-Abeba.