Ceci est une opinion de Anani Sossou
Dans son adresse à la nation ivoirienne hier 10 mars 2021 sur le décès de son Premier ministre Hamed Bakayoko, le Président Alassane Ouattara affirmait qu’il était emporté par un CANCER en phase terminale. À ce qu’on sâche, Hambak n’a jamais souffert de cancer. Il n’en a jamais été question en aucun cas officiellement. Un cancer pour qu’il foudroie et donne subitement la mort (je ne suis pas médecin, je parle sous réserve des spécialistes) est diagnostiqué puis subi différentes phases d’évolution jusqu’à la phase terminale.
Lors de sa disparition publique jusqu’à son transfèrement sur l’hôpital américain de Paris, le gouvernement et le RHDP affirmaient que Hamed Bakayoko était sous le coup d’une grosse fatigue qui nécessitait un repos après que l’intéressé avait affirmé un moment avoir été atteint de la Covid-19.
D’où sort donc cette histoire de CANCER? Ceci apporte de l’eau au moulin de la rumeur généralisée qui atteste qu’il a été empoisonné. Le fameux Christ Yapi l’avait annoncé bien plus tôt.
Le Colonel Wattao mort empoisonné. Hamed Bakayoko mort empoisonné (?), Amadou Gon Coulibaly (cas de décès suspect donc?). Et la rumeur évoque le transfert depuis hier 10 mars sur Paris de Patrick Achi, le nouveau Premier Ministre appelé à remplacer Hambak. Toutes des personnalités qui ont évolué et gravitent autour de la sphère Ouattara. Pendant ce temps Tiéné Ouattara alias «photocopie» dont on dit qu’il n’est pas le petit-frère d’Alassane Ouattara mais son propre fils, règne en assurance et en maître, écartant au besoin tous ceux qui peuvent lui porter de l’ombre. Il a été nommé par son papa de grand-frère Ministre de la défense un poste régalien dans une Côte-d’Ivoire il n’y a pas si longtemps rebelle.
Je vous laisse méditer cette phrase prémonitoire de Laurent Gbagbo, mieux un avertissement:
«Vous me combattez pour quelqu’un que vous ne connaissez pas véritablement. Vous allez me regretter un jour. Vous êtes sur le mauvais chemin. Les plus chanceux d’entre vous seront jetés en prison et les plus malchanceux seront tués ou en exil.»
Et plusieurs anciens collaborateurs de Ouattara sont morts, plusieurs en prison et en exil dont le plus emblématique reste Guillaume Soro.
Avec Anani Sossou
