Ce Lundi 22 Juillet, alors que les Usa tentaient de se racheter auprès du Burkina Faso, ce dernier consolidait son partenariat avec l’Arabie Saoudite en décorant l’ambassadeur Fahad Aldosari
Ce Lundi 22 Juillet, pendant que le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traore décorait l’ambassadeur saoudien Fahad Aldhosari au rang de Commandeur de l’Ordre de l’Etalon, le Premier ministre burkinabé, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambela, recevait de son côté, la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis au Burkina Faso, Joann M. Lockard en audience.
D’un côté Karamoko Jean Mari Traoré parle d’une distinction méritée, et d’une décision des premières autorités du pays, au regard de la bonne coopération qui existe entre le Burkina Faso et le Royaume Saoudien depuis 1965 pendant que le diplomate saoudien Fahad Aldosari affirme que son pays reste toujours engagé aux côtés du Burkina Faso, pour relever les défis du développement, et que des projets sont envisagés dans l’optique de renforcer l’axe Ouagadougou-Riyad, au bénéfice des peuples burkinabè et saoudien.
De l’autre coté Le premier ministre burkinabè déplore le manque de soutien suffisant des Etats Unis dans la lutte contre le terrorisme pendant que l’ambassadrice Joann soutient que la situation a beaucoup changé, mais que les Etats-Unis n’ont jamais abandonné le peuple burkinabè. Elle affirme que dans les mois à venir, les USA seraient à l’écoute des Burkinabé pour savoir ce qu’ils attendent d’eux afin de mieux les accompagner dans cette lutte pour la sécurité.
D’après une source, le premier ministre burkinabé aurait cité en exemple les appareils de guerre commandés au Brésil qui devait fonctionner avec des pièces fabriquées sous licences américaine mais dont l’autorisation a été refusé par les Etats Unis. « Si ces appareils étaient utilisables, nous aurions pu sauver des vies. C’est dans les difficultés qu’on reconnaît les vrais amis », a ajouté le ministre Apollinaire Joachimson.
Pendant que la diplomate américaine essayait de justifier leur soutien au Burkina Faso en expliquant que son pays interviendra avec un appui aux Forces de Défense et de Sécurité à hauteur de 16 millions de dollars, soit environ 8 milliards de F CFA et en mentionnant des actions humanitaires et la construction de dispensaires et d’écoles, Le premier ministre déclare qu’Il n’y a pas de construction possible sans sécurité et que le Burkina Faso est en quête de stabilité et recherche l’aide qui lui permettra d’y parvenir.