Grâce à une pétition, l’ONG Greenpeace, spécialisée dans la défense de la cause environnementale, a réussi à contraindre les autorités camerounaises à arrêter le processus de mise en concession de près de 150 000 hectares de forêt situés dans les départements du Nkam et de la Sanaga-Maritime dans la région du Littoral au Cameroun. 

 

l’information est rapportée par le site d’information SBBC. Dans un communiqué publié par les services du Premier ministre Joseph Dion Ngute, le président camerounais, Paul Biya, a ordonné de stopper le processus de mise en concession 133 332 ha. En exécution de cette instruction, rapporte le site SBBS,  le Premier ministre Joseph Dion Ngute a signé un décret portant retrait d’un précédent texte autorisant le classement dans le domaine privé de l’État d’une portion de forêt de 68 385 hectares.

l’arrêt de cette exploitation est une victoire pour L’ONG Greenpeace spécialisée dans la défense de la cause environnementale qui avait initié une pétition  « pour l’annulation immédiate des plans du gouvernement visant à transformer une zone de près de 150 000 hectares de forêt intacte désignée pour un parc national en deux concessions forestières ».

l’ONG  Greenpeace estime que  plus de 40 communautés sont riveraines de la forêt d’Ebo et en dépendent pour la nourriture, les médicaments et les activités culturelles. Ebo est une zone de forte concentration de biodiversité qui abrite certaines des populations les plus importantes de chimpanzés entre le Nigéria et le Cameroun, des éléphants de forêt, des perroquets gris et d’autres espèces inscrites sur la liste rouge de l’UICN en danger et en voie d’extinction, et 12 essences d’arbres inconnues à la science. Cette forêt contient environ 35 millions de tonnes de carbone.

Le Cameroun est le 7 exportateur mondial de bois tropical et le 3′ en Afrique après la Côte-d’Ivoire et le Gabon.

Selon un rapport du  Centre pour l’environnement et le Développement (CED), L’exploitation forestière au Cameroun est restée centrée sur un nombre réduit d’essences. Le tali et l’Okan ont représentés 52% des exportations de grumes et 10 essences ont représenté 90% des de la demande extérieure.

“En 2019, la tendance est restée la même que les années précédente. Même si on note une légère baisse du volume des exportations de grumes (554.520 mètres cubes contre 828 00 mètres cubes en 2018)” souligne le rapport qui conclut que “Le marché des exportations de Bois camerounais reste dominé par des exportateurs ne possédant pas de titre d’exploitation”

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires depuis Facebook