Au Burkina-Faso, des dizaines de transporteurs de conteneurs, d’hydrocarbures et de vivres, stationnés dans la ville et à la sortie de Kaya, redoutent les braquages et préfèrent attendre les forces armées avant de continuer leur route vers Dori où Essakane.

Selon plusieurs sources burkinabé, à une centaine de kilomètres au nord de la capitale, des dizaines de camions sont stationnés à l’intérieur et à la sortie de la ville avec leurs marchandes à cause des braquages dont le plus récent date du lundi 01 mai 2022 avec un enlèvement de deux camions qui transportaient des vivres, des produits pharmaceutiques, et un groupe électrogène.

« C’est très difficile de circuler avec des marchandises dans cette zone », indique un responsable de la société civile de la ville de Kaya, en ajoutant que l’axe le plus dangereux couvre les communes de Pissila, Tougouri, Taparko et Yalgho.

« C’est très inquiétant. Nous transportons l’hydrocarbure pour les mines, donc on a besoin d’une escorte », insiste l’un des transporteurs.

Selon RFI, les concertations sont en cours avec les autorités administratives de la région pour trouver une solution afin que les transporteurs puissent repartir vers leur destination.

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