En marge du sommet extraordinaire de la CEDEAO, le président Umaro Sissoco Embalo a affirmé lors d’une interview accordée à RFI que l’organisation sous-régionale pourrait à nouveau sanctionner le Mali à cause des 46 soldats ivoiriens détenus par Bamako.
Selon le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, intérrogé par RFI, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) peut à nouveau sanctionner le Mali : « Tout est possible. Tout est sur la table », assure-t-il, si l’on n’arrive pas à régler le problème des 46 soldats détenus par Bamako.
Le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo a également déclaré « Ce n’est pas à moi d’être d’accord ou pas » de la proposition de Bamako d’échanger des 46 militaires contre les personnalités maliennes en exil en Côte d’Ivoire. Mais pour lui, les militaires ivoiriens ne sont pas des mercenaires.
Pour rappel, suite à la demande de Bamako de libérer les soldats ivoiriens, Abidjan a qualifié la proposition des autorités maliennes de ”chantage inacceptable” et appelé à un sommet extraordinaire de la CEDEAO pour régler la question. Il est prévu pour ce jeudi 22 septembre 2022 à New York aux Etats-Unis.